Nourriture et eau en cyclotourisme : les bonnes habitudes à adopter
Nourriture et eau en cyclotourisme : les bonnes habitudes à adopter

Nourriture et eau en cyclotourisme : les bonnes habitudes à adopter

Une bonne alimentation et une bonne hydratation en voyage à vélo est essentiel ! Si vous ne mangez pas assez ou que vous ne buvez pas assez, des problèmes peuvent arriver. Dans cet article, je détaille les bonnes habitudes à prendre pour bien gérer votre stock d’eau potable, ainsi que votre nourriture.

Gérer l’eau pendant un voyage à vélo

Comment transporter l’eau sur votre vélo

La première chose à prendre en compte pour bien gérer votre eau en voyage à vélo est d’avoir les bons contenants.

Le plus classique et aussi le plus connu est le bidon. Généralement, il existe 2 compartiments pour les ranger sur votre cadre de vélo. Ils ont une petite capacité, allant pour la majorité d’entre eux de 500 à 750 ml.

Un autre contenant très pratique est la poche à eau. Elle est davantage utilisée dans le monde du VTT. La poche à eau s’insert dans un sac à dos particulier appelé « camelbak ». C’est en fait le nom d’une marque produisant ce genre de sac. Il existe bien sûr d’autres marques proposant ce genre de sac d’hydratation.

Pour terminer, je voulais aussi vous dire qu’il est possible de voyager avec des bouteilles d’eau classique. Le plus difficile sera de trouver un emplacement pour les stocker. Mais il est tout à fait possible d’utiliser ce contenant. Il n’est peut-être pas le plus écologique, mais si vous achetez une seule bouteille d’eau que vous remplissez à chaque fois, cela peut valoir le coup (je ne suis pas expert en recyclage du plastique)

Bouteille d'eau à transporter pour votre voyage à vélo

Où trouver de l’eau

Un article est déjà rédigé pour savoir où trouver de l’eau en France. Je vous invite à le lire, car je ne vais pas tout détailler ici. Sachez que les principaux endroits où trouver de l’eau sont :

  • Les cimetières
  • Les toilettes publiques
  • Les infrastructures sportives
  • Les commerçants et les habitants

Il est aussi possible d’utiliser une application vous montrant l’emplacement de tous les points d’eau potable du monde (rien que ça).

Logo de l'application Organic Maps

Combien d’eau prévoir

C’est la grande question que tout le monde se pose : combien de litres d’eau faut-il prévoir avec soi ? Je ne vais pas vous donner de formules miracles, car il n’en existe tout simplement pas. La quantité d’eau à prévoir va dépendre d’un certain nombre de facteurs que je vais détailler juste au-dessous :

  • La période de l’année : en été, il fait plus chaud et vous devez boire davantage d’eau. De plus, vous pourrez vous en servir pour vous asperger.
  • La zone géographique : suivant la région où vous vous situez, vous trouverez plus ou moins de points d’eau potable sur votre parcours. Une bonne analyse de la fréquence des robinets sur votre parcours vous permettra de ne jamais être à sec et de déterminer le nombre de litres que vous allez parcourir avec vous.
  • Votre rythme : moins vous avez de stock, et plus il vous faudra vous arrêter, rechercher des points d’eau, faire des détours pour vous y rendre, etc.
  • Votre utilisation de l’eau : si vous préparez aussi votre repas avec un réchaud par exemple, il vous faudra de l’eau supplémentaire pour faire cuire des pâtes, de la semoule, et pour faire la vaisselle.

Personnellement, j’ai toujours voyagé avec 2 bidons de 750 mL ou une poche à eau de 2 L. Je voyage de manière minimaliste et en mode bikepacking. Je sais que cela peut paraître peu. En fait, je m’arrête souvent pour remplir mes bidons. Lors de mon voyage, le long du Canal du Midi, les points d’eau étaient nombreux. Il n’était donc pas nécessaire de transporter trop d’eau sur soi. Comme je l’ai rappelé plus haut, la zone géographique va énormément déterminer votre capacité à remplir vos contenants. Faites donc bien attention de ne pas vous faire piéger. De nombreuses astuces sont détaillées dans la 3e partie de l’article 😉

Gérer la nourriture pendant un voyage à vélo en France

Comment se nourrir sur la route ?

Il existe plusieurs façons plus ou moins économiques de vous nourrir pendant votre voyage. Le plus coûteux est sans aucun doute de manger midi et soir au restaurant. Un autre moyen de manger sans avoir à préparer vous-même votre repas est de vous rendre dans les boulangeries. Elles proposent souvent des sandwichs, des quiches, des pizzas et aussi des desserts. De la même façon, il existe des plats préparés en supermarché.

L’autre moyen est de préparer votre repas vous-même. À l’aide d’un réchaud par exemple, vous pourrez cuisiner de vrais petits plats et vous régaler avec des produits locaux.

Pizza dans un restaurant

Les types d’aliments à consommer

Lorsque vous faites de l’activité physique quotidiennement, vous devez récupérer en mangeant davantage que d’habitude. Ne vous privez donc pas trop au niveau des repas. Même si manger au fast-food chaque soir n’est pas vraiment bon pour la santé, vous pouvez quand même vous permettre de vous faire plaisir au restaurant par exemple. Il est quand même conseillé de prendre des sucres lents, pour refaire votre stock d’énergie. Les sucres lents sont typiquement trouvés dans les pâtes.

En plus des repas du midi et du soir qui doivent être copieux, vous devez emporter des aliments à grignoter sur la route. Ils peuvent être de plusieurs formes :

  • Des fruits que vous aurez acheté sur les marchés des petits villages ou en épicerie.
  • Des barres de céréales, dédiés au sport ou non
  • Des fruits secs. Ils sont très bons pour la santé et assez nutritif. Ils sont donc adaptés aux petites collations en voyage à vélo.
Fruits secs à manger lors de votre voyage à vélo

Comment préparer soi-même à manger ?

Préparer soi-même un repas en voyage à vélo amène de nombreuses problématiques :

  • Transporter un réchaud, une popote et des couverts pour pouvoir faire des repas chauds. Les sacoches doivent être suffisamment grandes, et cela rajoute du poids.
  • Stocker les ingrédients : en plus du matériel de cuisine, les ingrédients doivent aussi être stockés sur votre vélo. Pour éviter de vous surcharger, il est possible de faire des courses au dernier moment.
  • Perte de temps : préparer un repas prend du temps. Si vous voulez avancer rapidement, ce n’est peut-être pas la meilleure solution. En plus du temps de cuisson, il y a le temps de rangement, de préparation du repas, de vaisselle, etc.

Personnellement, je mange toujours un sandwich le midi, acheté en boulangerie ou en supermarché. Par contre, je cuisine le soir. Je ne perds donc pas de temps à tout sortir en plein milieu de la journée, et je ne déballe que mon matériel de cuisine en même temps que mon matériel de bivouac.

Les bonnes pratiques pour une gestion efficace de la nourriture et de l’eau

Cette dernière partie vous donne de nombreuses astuces en vrac pour gérer efficacement votre nourriture et votre eau lors de votre voyage en cyclotourisme.

Les astuces

  • Anticiper les points d’eau et de ravitaillement en nourriture : en utilisant Google Maps ou l’application décrit plus eau, vous devez prévoir les points d’arrêt pour faire le plein d’eau et de nourriture.
  • Prévoir une quantité d’eau suffisante, en comptant large en cas de difficultés imprévues : avoir un point d’eau indiqué sur une application ne signifie pas que celui-ci existe encore ou qu’il soit encore en état de fonctionnement. C’est pourquoi vous devez toujours vérifier à avoir du stock en plus au cas où il y ait un imprévu.
  • Privilégier les aliments légers, riches en nutriments et faciles à transporter, comme les fruits, les barres énergétiques, les pâtes, le riz, les légumes secs… Transporter une boîte de conserve de canard confit n’est pas la solution la plus optimisée.
  • Même si vous prévoyez de manger au restaurant, prévoyez au minimum un couteau dans votre équipement. Il vous servira à manger des fruits, couper un saucisson pour l’apéro ou encore réparer tout un tas d’affaires.
  • Allez sur les marchés locaux pour découvrir de bons produits et soutenir les producteurs locaux.

Les erreurs à éviter

  • Sous-estimer les besoins en eau et en nourriture. Ne pas manger assez peut vous rendre fatigué. Ne pas boire assez fait baisser drastiquement vos capacités physiques, et est dangereux pour la santé. Ne faites pas de concession sur ces 2 points.
  • Ne pas anticiper les zones où il est difficile de trouver de l’eau potable ou de la nourriture. Dans les endroits reculés en montagne par exemple, les villages se font rares et il n’est donc pas possible de trouver un robinet ou une petite épicerie. Regardez toujours le matin, avant de partir, les points potentiels de ravitaillement.
  • Se nourrir exclusivement de produits transformés et peu nutritifs. Comme je l’ai dit plus haut, il est possible de se faire plaisir, mais tout en restant raisonnable. S’empiffrer de nuggets de chez McDo n’est pas le plus nutritif des repas.

Conclusion

Si vous avez des questions au sujet de la nourriture et de l’eau en voyage à vélo, n’hésitez pas à les poser en commentaire. Cet article répond à beaucoup d’interrogation, j’espère qu’il vous sera utile lors de vos prochains voyages !

Si vous aimez l'article vous êtes libre de partager ! 😉

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