Quel matériel bikepacking j’utilise lors de mes aventures ?
Quel matériel bikepacking j’utilise lors de mes aventures ?

Quel matériel bikepacking j’utilise lors de mes aventures ?

En bikepacking, le matériel que vous prenez est important, car vous ne disposez pas de beaucoup d’espace de rangement. Dans cet article, je vous montre l’équipement que je prends lorsque je pars à l’aventure. Le but n’est pas d’être exhaustif. Il y a sûrement des tonnes de choses qui peuvent être améliorées. Mais l’objectif premier est de partir avec le matériel que vous avez déjà, avant de dépenser des milliers d’euros dans de l’équipement haut de gamme. À travers cet article, j’ai envie de vous montrer qu’il est possible de partir sans avoir le meilleur des équipements.

Voyons tout ça en détail.

Les sacoches : la base du matériel bikepacking

Lorsque qu’on parle de bikepacking, il n’est pas possible de passer à côté du choix des sacoches. Pour ma part, je voyage avec le strict minimum. Je n’ai donc que 2 sacoches :

Et c’est tout : pas de sacoche sur le cadre, pas de sacoche sur la fourche. Rien de plus. Cela peut paraître peu, mais ce type de matériel bikepacking peut vite revenir cher lorsque vous achetez tout à la fois. Je préfère donc acheter petit à petit suivant mes besoins.


Mise à jour : Pour réaliser le Canal du Midi en 3 jours, j’ai acheté une nouvelle sacoche : la sacoche de cadre Topeak Midloader de 4.5L. Pourquoi avoir investi dans un nouvel espace de rangement ? La première raison est que je voyageais en hiver, et que je transportais donc plus d’affaire qu’en été. En particulier, j’ai pris ma tente alors que je voyageais avant avec un hamac. La deuxième raison est que les affaires que je mets à l’intérieur de cette sacoche sont très facilement accessible. Je perdais pas de temps à décrocher mes affaires à chaque fois que je voulais faire des courses.

Cliquez ici pour avoir davantage d’informations sur le parcours du Canal du Midi.


le vélo et le matériel bikepacking chargé dessus

Les 2 sacoches sont de la marque Topeak. Lors de mes recherches, cette marque semblait avoir le meilleur rapport qualité/prix. Pour faire la comparaison avec Apidura qui est une marque plutôt haut de gamme, une sacoche de selle va valoir le double par rapport à la sacoche proposée par Topeak (150 € contre 70 €)

Je n’ai encore jamais eu de problèmes avec mes sacoches. Dans le futur, je compte acheter une sacoche de cadre en plus pour améliorer mon équipement, et pour pouvoir optimiser un peu le rangement à l’intérieur de celle-ci.

L’équipement de bivouac

Si vous optez pour la solution du bivouac en pleine nature, je vous propose 2 solutions que j’ai pu tester au cours de mes aventures : la tente classique ou le hamac.

Choisir entre la tente ou le hamac

La tente est la solution la plus confortable, mais aussi la plus lourde et la plus encombrante. Pour ma part, j’ai acheté il y a maintenant 2 ans la tente de la start-up Qaou. Elle n’est pas la plus légère du marché, ni la moins encombrante, mais elle propose un concept unique en son genre : pouvoir se transformer en hamac, en tarp, en abri, en hamac + tarp. Bref, c’est un équipement multifonction vraiment très intéressant à avoir dans son matériel bikepacking. Si vous voulez en savoir plus sur cette tente, je vous invite à lire cet article sur le sujet.

tente qaou et mon setup de bivouac

L’autre option est le hamac. À l’époque, il était possible de trouver un hamac Décathlon à seulement 10 €. Le prix était imbattable. Aujourd’hui, sa version la plus récente prend un peu plus de place et est à 16 €. Je pense tout de même que c’est un très bon investissement pour débuter. Car dormir en hamac est très différent par rapport à dormir dans une tente et il est important de teste avant de débourser une centaine d’euros dans un bon hamac.

Le plus gros problème est le transfert de chaleur au niveau de votre dos. Le froid traverse le tissu et le duvet. Même en plein été, j’avais froid et j’ai dû acheter un autre duvet pour le positionner entre le hamac et moi. Pour une prochaine aventure, j’ai envie d’essayer de mettre un matelas directement dans le hamac, comme je pourrai le faire dans une tente.

Le matelas pour dormir confortablement

En parlant de matelas, j’utilise un matelas très petit et très léger de chez Chullanka. Aujourd’hui, la marque s’appelle Azimut Outdoor et le matelas est toujours disponible via ce lien . C’est un matelas vraiment très léger et qui prend extrêmement peu de place. Comme il ne peut pas y avoir que des avantages, les gros inconvénients sont qu’il n’est pas très large et qu’il n’est pas très protecteur du froid qui vient du sol. En hiver, j’ai déjà senti le froid venir du sol. Une technique pratique peut être de mettre une couverture de survie entre le sol et votre matelas. Lorsque je range mon matériel bikepacking dans mes sacoches, je roule le matelas directement avec la tente pour optimiser l’espace.

Le duvet pour avoir chaud la nuit

Le duvet que j’utilise actuellement est de la marque McKinley et a une température limite de 5°. C’est suffisant pour la plupart des voyages que j’ai pu faire, même s’il faut bien s’habiller si vous voulez bivouaquer en plein hiver. À ce prix, le duvet n’est pas très compact mais passe tout de même dans une moitié de ma sacoche de selle (l’autre moitié étant dédiée aux vêtements que j’emporte avec moi). Le but est toujours d’acheter un matériel de base sans casser sa tirelire, mais qui vous permet de quand même partir. Avec le temps, vous connaîtrez vous habitudes et vos besoins et vous pourrez facilement améliorer votre matériel bikepacking.

le duvet fait partie de mon équipement de bikepacking

Comment manger en bikepacking

Lorsque vous voyagez en vélo, vous dépensez beaucoup d’énergie. Il est donc important d’emporter de quoi préparer votre casse-croûte. La méthode la plus légère, mais aussi la moins économique est de manger au restaurant midi et soir. Vous serez dépendant des endroits où vous allez et vous perdrez beaucoup de temps.

La solution que j’utilise est d’emporter un réchaud avec moi, pour pouvoir préparer un repas chaud le soir (je mange généralement un sandwich le midi). Encore une fois, ma technique a été de récupérer la vieille popote de mes parents avec un réchaud acheté au premier prix chez Décathlon. Il prend de la place, mais j’arrive facilement à le ranger dans mes affaires. C’est parfait pour manger seul, et il est aussi possible de vous préparer de la semoule pour 2 personnes, si vous acceptez de partager le même plat (testé et approuvé !). Ce n’est pas de la grande cuisine que je prépare : essentiellement des pâtes ou de la semoule avec une sauce, et des fruits en dessert.

Au sujet des couverts, un couteau Opinel vous servira dans toutes les situations, et une fourchette de cuisine classique où le manche a été coupé en deux est une solution de bricolo.

Comme je voyage très léger, je suis obligé de m’arrêter presque chaque jour pour acheter la nourriture pour le soir et le petit-déjeuner. Je stocke généralement les aliments dans mes poches de maillot ou sur la sacoche de selle (quand il y a encore de la place ahah !)

Les vêtements utiles dans votre matériel bikepacking

Les vêtements que vous emportez peuvent énormément varier suivant le type de voyage en bikepacking que vous prévoyez. Je vais raconter mon expérience personnelle avec un voyage en bikepacking de 3 semaines que j’ai réalisé en été.

L’objectif était de rouler un maximum et de faire plus de 100 km par jour. J’ai décidé de prendre 2 tenues complètes de cycliste : je pouvais laver et faire sécher une pendant que je portais l’autre. Il était important de laver chaque jour sa tenue en raison de la chaleur et de la transpiration qui peut rapidement faire des irritations sur le corps.

Concernant la tenue civile, je n’ai pris qu’une seule tenue. Cela suffisait, car je la portais uniquement le soir lorsque je trouvais mon spot de bivouac. Je pouvais la laver le soir et aussi la faire sécher directement sur le vélo toute la journée.

Pour le matin, une petite veste était nécessaire et un imperméable utile en cas de pluie.

En hiver, l’équipement vestimentaire est généralement plus important et je n’ai pas encore eu l’occasion d’expérimenter ces situations sur de longues distances. Sur ma traversée des Cévennes en 2 jours, j’avais pris une seule tenue cycliste et des tenues civiles pour 3 jours, car je rejoignais des amis pour le week-end.

L’équipement cycliste est-il nécessaire ?

Une question peut se poser : est-il vraiment utile d’emporter des tenues cyclistes ? Et n’est-il pas possible de tout réaliser en tenue civile, pour ne pas avoir à s’encombrer avec des affaires en plus ?

Je viens du monde du cyclisme sur route et de la compétition. Partir avec la tenue complète cycliste était pour moi, à l’époque, une évidence. Mais aujourd’hui, ma vision est un peu différente. Je pense qu’il est préférable d’avoir une tenue confortable pour voyager. Pas besoin d’un maillot moulant ou encore de belles chaussettes montantes. Le seul accessoire utile est le cuissard de vélo, pour vous éviter d’avoir trop mal à votre fessier.

L’hygiène en voyage à vélo

Même en voyage à vélo, il est possible d’avoir une hygiène correcte. Tout d’abord, un élément qui peut vraiment vous sauver la vie lors de vos longues journées sur la selle, est la crème anti-irritation. Elle vous permettra de diminuer les frottements au niveau de la selle et vous permettra de continuer à rouler pendant de longues heures.

Sinon, j’emporte toujours une petite serviette en microfibre de chez Décathlon pour pouvoir me sécher, en me lavant à l’eau ou en emportant un savon solide. Sur le bivouac, je me lave les dents de manière très classique, avec une brosse à dents et du dentifrice (si si je vous jure !)

(N’oubliez pas de garder du papier toilette accessible au cas où une envie pressante se ferait ressentir sur le vélo ou sur votre lieu de bivouac 😉)

La sécurité sur la route

La sécurité est importante, mais c’est un domaine sur lequel je devrais m’améliorer. Je n’ai pas de trousse minimale de survie et rien pour réparer les petits bobos. Au niveau de la sécurité sur la route, je roule 100 % du temps la journée et je n’ai donc pas besoin de lumières. S’il devait arriver un problème, j’emporte quand même une lampe frontale que j’utilise sur le bivouac, mais que je peux mettre sur le vélo en cas d’urgence.

J’ai cependant toujours un téléphone avec moi, de préférence chargé, en cas de gros problème sur la route.

La réparation du vélo en cas de problème

Une crevaison ou un petit problème technique sur votre vélo sont vite arrivés, surtout lorsque vous êtes chargés avec votre matériel bikepacking dans vos sacoches. Je conseille de partir avec une chambre à air de rechange avec les démontes pneus, mais aussi un kit complet de rustines pour vous éviter de vous rendre dans un centre de réparation vous acheter une nouvelle chambre à air.

Pour les problèmes un peu plus technique, vous pouvez vous procurez un multitool qui vous permettra de régler votre dérailleur, monter votre selle ou serrer votre guidon.

Autre matériel à emporter en bikepacking

Il y a encore quelques équipements que j’emporte avec moi à chaque aventure. D’abord, une petite pochette avec mes papiers d’identité, ma carte bancaire et parfois de l’argent liquide. Cette pochette est à garder proche de vous pour ne pas passer votre temps à tout décharger lorsque vous vous arrêtez faire des courses.

Je prends aussi de quoi recharger mon téléphone, c’est-à-dire un chargeur ainsi qu’une batterie externe. J’essaie d’utiliser le téléphone le moins possible pour préserver la batterie, mais je créer mes itinéraires au jour le jour avec Komoot. J’utilise ma montre Garmin pour naviguer. Mais il est quand même très utile pour trouver les lieux de bivouac, les supermarchés et les boulangeries.

Conclusion

Comme je l’ai dit en introduction, cet article n’est pas une liste exhaustive du matériel bikepacking que vous devez absolument prendre. Il représente mon expérience personnelle et je suis sûr que les lecteurs les plus aguerris pourront me donner d’excellents conseils sur comment optimiser mon équipement (n’hésitez pas à écrire un commentaire pour partager votre matériel !).

Comme je l’ai déjà dit, pas besoin du meilleur matériel du monde pour partir explorer les environs. Le plus important est de partir et de vous rendre compte de vos vrais besoins et de vos attentes.

Si vous aimez l'article vous êtes libre de partager ! 😉

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